La rémunération à la commission est particulièrement courante dans le secteur de la vente sur le terrain, mais elle est bien entendu également envisageable pour d’autres secteurs professionnels. Dans ce modèle de rémunération, le travailleur perçoit un revenu de base plus ou moins élevé. En outre, il perçoit des commissions en fonction d’une base de référence déterminée.
Avantages et inconvénients pour l’employé
Pour l’employé, le salaire à la commission est attrayant en ce sens qu’il a la possibilité de contrôler directement le montant de son revenu. Il en résulte une forte incitation à la performance. Toutefois, cela s’accompagne automatiquement d’une forte pression sur les performances, que tous les travailleurs sont loin de pouvoir supporter. On s’expose à des risques pour la santé comme le burnout et on doit en outre pouvoir vivre avec le fait de ne jamais savoir combien on va gagner le mois suivant. Cette incertitude peut mettre les nerfs à rude épreuve, surtout s’il y a un mois où l’on est un peu malchanceux et où l’on n’obtient pas beaucoup de contrats. Pour découvrir d’autres avantages et inconvénients de cette pratique, visitez https://biom-hum.com/.
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Avantages et inconvénients pour l’employeur
Le principal avantage du salaire à la commission pour l’employeur est qu’il peut convertir une partie de ses coûts fixes, via les salaires, en coûts variables, via les commissions. Cela signifie que ces coûts ne sont encourus que lorsque des affaires sont effectivement générées. Les coûts salariaux sont donc faibles lorsque l’entreprise ne fait pas de chiffre d’affaires et sont élevés lorsqu’elle en fait beaucoup. L’entreprise peut ainsi s’appuyer sur de meilleures liquidités.
Toutefois, cette forme de rémunération présente également des inconvénients pour l’employeur.
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- Les employés travaillant sur la base de commissions deviennent de plus en plus des combattants solitaires, uniquement préoccupés par leur chiffre d’affaires.
- En règle générale, la notion de service, si importante aujourd’hui, est négligée.
- Les collaborateurs ne sont pas orientés vers la construction de relations à long terme avec les clients, mais vers la vente d’un maximum de produits. Or, cette pensée à court terme se retourne contre eux tôt ou tard.
De plus, il y a souvent du mécontentement dans les départements de vente en raison de la grande différence de revenus. Alors que le commercial itinérant qui a du succès peut s’offrir de beaux vêtements et une grosse voiture grâce à son salaire élevé, le collaborateur du service interne galère avec son revenu comparativement beaucoup plus faible. Mais comme il participe aussi de manière déterminante à la relation avec le client et donc au chiffre d’affaires, cela semble injuste pour de nombreux commerciaux internes.
Un salaire purement à la commission : est-ce autorisé ?
Un salaire purement basé sur des commissions, sans élément fixe, semble naturellement très attrayant pour les employeurs. Après tout, il pourrait ainsi réduire ses frais fixes à presque zéro. Toutefois, il transfère ainsi complètement son risque d’exploitation sur l’employé – ce qui n’est pas autorisé dans la pratique. Selon la jurisprudence, le salaire fixe devrait s’orienter plus ou moins vers le salaire conventionnel en vigueur dans la branche. On peut partir du principe qu’un accord de commission sans montant fixe ou avec un montant fixe inférieur aux deux tiers du salaire conventionnel est contraire aux bonnes mœurs.